Le réveil en fanfare

Image from Pixbay - retouchée par moi-même

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Les p’tits Choux n’ont jamais eu de gros soucis avec leur sommeil comme certaines mamans en rencontrent avec leurs enfants. Ils ont tous les deux fait leurs nuits au bout d’un mois et demi à peu près, et de belles nuits. Parce que 23h/5h du matin, non ce n’est pas une nuit : t’as même pas le temps de commencer à rêver de Brad Pitt en boxer à paillettes en si peu de temps, alors pour rêver de lui SANS le boxer à paillettes, il faut quelques heures supplémentaires de sommeil. Bref, mes enfants sont très cool à ce sujet (et croisons les doigts pour que Chouki(e) aille dans la même direction), alors autant dire qu’à la moindre perturbation, c’est branle-bas de combat.

Nous avons allègrement profité de notre week-end, enfin surtout moi : couchée à 5h vendredi, j’ai réitéré à 4h samedi. Chouquette a pioncé dimanche jusque 11h, cette princesse est décidément un amour ! Mais Chouchou en a décidé autrement. Je ne saurais pas dire à quelle heure exactement il s’est réveillé, toujours est-il qu’à 10h30, il a réussi à me sortir du monde des rêves, et pas de la manière la plus agréable.

Môssieur, assis sur son lit, tambourinait avec ses petits poings sur son matelas. Et il scandait à tue-tête des « Réveillez-vous !« , ou bien « Il est l’hôre de se lever« , j’ai même entendu un « Hé oh, il fait jour dehors, je vous attends, ça mô fatigue là !« . Au bout de cinq minutes, le cerveau bien embrumé, j’ai fini par aller le voir dans sa chambre : il m’avait entendu me lever et le temps que je vienne le chercher, il m’attendait, comme si de rien n’était, debout avec son doudou dans la main, traînant sur le lino. Bien entendu, cette scène aurait pû être attendrissante, si ce n’est le regard mauvais qu’il me jetait, l’air carrément furax.

Il faut savoir que j’ai un rapport très approfondi avec le sommeil, et depuis que je suis enceinte, c’est pire. Alors, après six petites heures en tête à tête avec mon oreiller, après l’intense week-end que je venais de passer, je me suis permise de bouder Chouchou. Puis j’ai relativisé, enfin pour être honnête, on dira plutôt que j’ai réveillé Papa Chou. Je me suis sentie moins seule dans ma douleur, car lui aussi n’avait que peu dormi, mais en plus, il avait bu une demi-bouteille de vin.

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