On a beau être parents depuis 4 ans, je peux dire sans me tromper qu’on a du mal à trouver notre rythme à la maison. Déjà, il faut quand même savoir qu’un tout petit choisit son rythme, on aura beau essayer de lui imposer quoi que ce soit, ce sera toujours pire que mieux. Et même les plus grands finalement, font ce qu’ils veulent, et on est bien obligé de s’adapter à eux. On fait des tests, on tâtonne, et on trouve – peut-être – le rythme qui convient à tout le monde !
Chouquette Dormeuse
Notre petite Chouquette, si elle faisait partie des 7 nains, elle s’appellerait « Dormeur« . En moyenne, elle se couche à 20h, et ne se réveille pas avant 10h le lendemain matin. Ne parlons pas des cas de fatigue accumulée, où on enchaîne alors les grasses matinées jusqu’à 11h ou même midi. On va pas se mentir, c’est topissime : j’ai le temps de régler toutes mes tâches ménagères avant même que la demoiselle ne se réveille, et le week-end, on peut à peu près profiter de notre plumard. Quand elle ne se lève pas trop tard, Chouquette refait environ 1h30 de sieste avant le repas du midi, et prend son repas entre 12h30 et 13h en général. Elle retourne à la sieste de 14h à 16h. Si elle est en forme, elle reste avec nous jusqu’au repas du soir, que nous prenons tôt, sinon elle retourne faire une troisième sieste. Du haut de ses 12 mois, cela ne me paraît pas complètement à côté de la plaque. Si on doit sortir et qu’elle zappe une sieste, ça se passe plutôt bien, mais avec la fatigue, elle peut devenir ronchon si on reste statiques, si son esprit n’est pas occupé, mais dans l’ensemble, je n’ai vraiment aucune raison de me plaindre de ce côté-là.
Chouchou Râleur
Le Chouchou national, son gros problème, c’est qu’il râle. Il râle quand il est fatigué, il geint en mangeant, en s’endormant, en s’exprimant, tout le temps. Quand il est fatigué, il refuse tout net de manger à table, il n’obéit à rien, ne répond pas aux questions. Bref, un enfant de 4 ans en somme. Mais disons qu’avec l’école, si nous ne nous astreignons pas à un rythme de vie draconien pour lui, nous pouvons dire adieu à notre tranquillité. Le matin, môssieur doit avoir le temps de se réveiller aussi, de s’étirer, raconter deux ou trois bribes de son rêve, et peut-être qu’il consentira enfin à être de bon poil. Mais surtout : ne pas le bousculer, jamais. Au risque de faire foirer l’intégralité de la journée. Comme son Papa Choux en fait. Me voilà donc avec deux hommes « du soir » à la maison, moi qui suis une grande matinale, les prochaines années s’annoncent compliquées.
Le rythme en cours de test
Afin de remettre les pendules à l’heure pour tout le monde, nous commençons 2015 avec de nouvelles horaires. Nous les tenons rigoureusement, en semaine surtout. Le lever se fait 40 minutes avant le départ pour le bus, le temps de faire une « toilette de chat » et de déjeuner. Nous partons pour l’arrêt de bus, et je (ou Papa d’ailleurs) suis de retour à la maison à 8h. Pour Chouquette, et même pour Chouchou le mercredi et le week-end, nous essayons de caler la sieste (ou tout du moins un temps calme) de 14h à 16h. En général, Chouquette dépasse grassement cette heure-là, et quand Chouchou se réveille avant ou n’a pas du tout dormi, nous imposons une activité calme jusqu’au goûter. Enfin, en semaine, nous dînons à 18h15. Ou plutôt, Chouchou dîne et nous prenons notre « entrée », sauf si on a vraiment la dalle. J’avoue, c’est arrivé plus d’une fois déjà. A 18h45 c’est séance salle de bain pour tout le monde, et à 19h ou 19h15 au plus tard, Chouchou est au lit. Il arrive que Chouquette, levée tardivement de la sieste, n’ait pas faim en même temps que son frère donc elle mange en même temps que nous mais à 20h dans le pire des cas elle est au lit.
Pas si difficile à tenir en semaine, ce rythme nous a permis de ramener un peu plus de calme et de sérénité à la maison. Clairement moins fatigué, Chouchou finit toutes ses assiettes le soir, et nous en sommes ravis. Du coup, il n’a plus de goûter mais tant pis, je préfère sacrifier un verre de lait et un biscuit, et qu’il mange un repas équilibré le soir. Et puis, cela nous permet, à Papa Chou et moi-même, de nous retrouver en tête à tête, de discuter un peu. Dès 20 heures, la maison nous appartient, elle redevient notre petit cocon douillet et plus la halte garderie de la journée, où l’on shoote dans les poupées et où l’on marche sur les Lego.
Et vous alors, ça donne quoi ? On se raconte, on échange nos idées ?
Une réflexion sur “Trouver son rythme de croisière”