Cette année il était hors de question de ne pas inscrire Chouchou au centre aéré. L’année dernière, après notre retour de vacances, on avait passé un mois et demi (avec un mois d’Août tout pourri niveau météo) à faire et refaire les mêmes activités, les P’tits Choux ont fini par s’ennuyer sec, et nous on en pouvait plus de les entendre se crier dessus à longueur de journée. Et allez savoir pourquoi, on avait pas du tout pensé à inscrire Chouchou au centre aéré… alors que celui de notre ville a très bonne réputation !
Sitôt dit, sitôt fait.
Enfin presque, parce que comme d’habitude, à force de tout repousser à plus tard faute de temps, j’ai failli oublier d’inscrire Chouchou en temps et en heure. Techniquement il n’est jamais trop tard, sauf quand il n’y a plus de place. Ouf, on avait choisi les trois premières semaines d’ouverture, et ça allait encore…
Merci la CAF, parce que comme pour la cantine, la halte-garderie et tant d’autres choses, c’est le quotient familial qui permet de fixer le tarif du centre aéré. Je ne m’attendais pas à un énormité, la gentille secrétaire qui s’occupait de tout ça m’avait informée qu’au pire, si on atteignait le plafond, ça nous coûterait 8€ et des poussières par jour, repas inclus. Finalement, on est plutôt sur du 6€ la journée.
Enfin, merci ma ville. C’est une ville qui a des moyens pas dégueu, et on ne va pas s’en plaindre (en compensation, si ça peut vous donner une idée, j’habite au pied d’une zone pétrochimique de malade, avec tous les inconvénients que ça cause), qui de ce fait offre à chaque enfant un « Pass’loisirs » à l’année, contenant des coupons de réduction pour différentes activités. Et bim, 50€ de déduits sur le séjour en centre aéré. Voilà pour la partie technique.
Il fait quoi Chouchou, alors ?
Je connaissais le principe du centre aéré pour y être moi-même allée étant petite : des groupes d’enfants réunis par âge, des animateurs rigolos qui font chanter des chansons, des activités, des jeux, des sorties. « Encore plus cool que l’école« , dixit Chouchou.
Je peux y déposer Chouchou entre 9h30 et 10h – comme les mioches se lèvent vers 7h15 en moyenne, autant dire qu’on y est dès l’ouverture. Je le récupère à 17h15. J’ai choisi de le faire manger à la cantine du centre, pour éviter les aller-retours avec les deux mini choux dans les pattes. Il y a une thématique globale au centre aéré (le carnaval) et chaque semaine, chaque groupe a une thématique plus précise (Carnaval de Rio, de Venise, de Chine). Les activités manuelles sont bien entendues basées sur la thématique, ainsi que les chansons et les danses. Et comme la thématique c’est « Carnaval » les enfants ont fait un défilé costumé le jour du marché.
Une méga-sortie par semaine est organisée, et pour ma part j’hallucine tant je trouve ça fantastique. La première semaine, Chouchou est allé à Weeky Parc : un parc d’attraction couvert situé à une trentaine de kilomètres de chez nous. La deuxième semaine, ils sont allés faire de l’accrobranche (grande découverte pour Chouchou, je ne pensais même pas qu’il existait des circuit réservés aux enfants si petits). Enfin, cette semaine, aujourd’hui d’ailleurs, Chouchou est au parc de la Sauvagette, à environ vingt kilomètres de la maison : c’est un parc où les enfants peuvent découvrir des races de chiens rares, étonnantes, rigolotes… il y aussi une mini-ferme pédagogique, un petit poney-club pour faire des baptêmes, et une zone de jeux avec château gonflable, mini-kartings, balançoires, toboggans et j’en passe.
Bon, et comme si ça ne suffisait pas, une fois par semaine, c’est piscine.
On remet ça ?
Oui, et plutôt deux fois qu’une ! Le centre aéré est ouvert à toutes les vacances scolaires, à partir de 3 ans, ou dès que l’enfant est scolarisé. Comment dire que l’envie d’y mettre Chouquette dès Octobre me titille de plus en plus. Parce que sérieusement, le gros côté négatif de tout ça, c’est juste que déposer Chouchou et le récupérer chaque jour depuis trois semaines avec une Chouquette qui n’a pas le droit de rester, c’est bien trop difficile. Le paradis des mômes : des jouets, des vélos, des draisiennes… auxquels elle n’a pas le droit de toucher.
Pauvre Chouquette, et pauvre maman Choux, je vous assure. Chaque matin et chaque soir, je dois ruser avec l’aide des animateurs pour faire partir Chouquette, qui enchaîne crise sur crise, se roule par terre, hurle, me tape (elle pince aussi, j’ai un bleu sur le bras, you-pi)…
Bref, ça se termine demain soir, et du coup je suis partagée : soulagée de ne plus avoir à subir ces crises de Chouquette (elle trouvera vite une autre excuse cela dit) et un peu triste pour mon grand Chouchou, qui va être malheureux de ne plus retourner voir ses copains du centre et les animatrices (je crois qu’il est un peu amoureux d’ailleurs).
Ce soir, c’est veillée du centre avec spectacle des enfants, avec Mamie Choux et Marraine, il faut dire que les animatrices ont insisté parce que « Il se débrouille trop bien votre fils madame, il faut qu’il vienne on l’a mis au premier rang, il est super fort en danse ! ». Mon Chouchou, c’est le chouchou apparemment. 😉